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L’AFFAIRE JACQUELINE SAUVAGE

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L’AFFAIRE JACQUELINE SAUVAGE

Cette femme a été condamnée pour homicide par deux cours d’assises à la peine de 10 ans de prison ; contrairement à ce que certains pensent , ce n’est pas une erreur judiciaire car madame SAUVAGE a tué son mari par balles dans le dos.

On peut s’étonner qu’elle n’ait pas quitté ce mari violent avant l’irréparable, d’autant plus que ses filles disent avoir été violées par leur père ; si madame SAUVAGE le savait, c’est très grave car une mère qui ne protège pas ses enfants face à un violeur est un phénomène rare ; lorsqu’un enfant est violé par le père, en général, la mère le dénonce et le quitte.

Ses avocats ont choisi de plaider la légitime défense différée, qui n’existe pas en droit français et qui permettrait à une victime de violences conjugales d’éliminer son conjoint violent quand elle le souhaite ; un vrai permis de tuer.

L’excuse de circonstances atténuantes était la seule chose à plaider dans cette affaire car elle en pouvait en bénéficier ; d’ailleurs, dans une autre affaire où une femme a tué son mari dans des conditions similaires, la cour d’assises a accepté l’excuse de circonstances atténuantes et la femme a été condamnée à une peine de prison avec sursis.

On doit toujours plaider dans l’intérêt de son client et réfléchir à sa ligne de défense.

Madame SAUVAGE, qui a bénéficié d’une grâce présidentielle, à cause du battage médiatique, n’a pas été libérée par le tribunal d’application des peines après sa demande de libération conditionnelle ; il estimait qu’elle se présentait en victime alors qu’elle avait commis un homicide ; le Parquet, favorable à son élargissement a fait appel.

Les faits de violences conjugale sont inadmissibles et les victimes potentielles devraient être soutenues et aidées : c’est un problème très complexe où la victime n’a pas toujours le courage et la force de porter plainte et de quitter son agresseur ; de plus, la victime peut se retrouver sous emprise du conjoint violent.

On devrait apprendre, dès l’école, qu’aucune violence n’est acceptable et que l’autre doit être traité avec respect et considération.

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