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LE HARCELEMENT ET LES AGRESSIONS SEXUELLES : AFFAIRE DENIS BEAUPIN

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LE HARCELEMENT ET LES AGRESSIONS SEXUELLES : AFFAIRE DENIS BEAUPIN

L’agression sexuelle est un délit pénal puni de 5 années d’emprisonnement ; il peut s’agir d’une main sur les fesses ou les seins ou le sexe, d’un baiser non désiré ou tout acte de nature sexuelle commis sans pénétration.

Le harcèlement sexuel est aussi un délit puni de un an d’emprisonnement et d’une amende ; c’est le fait de harceler une personne dans le but d’obtenir une faveur sexuelle : ce sont des SMS, ou paroles tendancieuses, des blagues lourdingues…

Dans la majorité des cas, les femmes en sont victimes.

La prescription est de trois ans à partir du jour où les faits ont été commis ; les victimes ont souvent un sentiment de honte et de culpabilité, qui peut les empêcher de déposer plainte ; elles se sentent salies et atteintes dans leur féminité ; le préjudice moral peut être important et dépendra du vécu de chacune ; il arrive que la victime consulte un médecin qui lui octroiera un arrêt de travail.

Ces agressions sont courantes dans le milieu du travail et en politique ; de nombreuses femmes politiques se sont plaintes du comportement sexiste et inconvenant des hommes politiques ; faits d’autant plus inadmissibles qu’ils doivent montrer l’exemple comme élus de la nation.

Ce matin, on a appris que Denis BEAUPIN, député et mari d’une ministre, se serait livré à ce genre d’actes sur plusieurs femmes politiques ; elles n’ont pas osé déposé plainte pour diverses raisons et c’est regrettable ; on ne sait pas si tous les actes prétendument commis sont prescrits ; peut-être, de nouvelles victimes se déclareront ce qui pourrait donner lieu à l’ouverture d’une information.

Ces faits, s’ils sont avérés sont ignobles, et ce d’autant plus qu’émanant d’un député ayant pris fait et cause contre les violences faites aux femmes.

On imagine le désarroi des victimes présumées ; réfléchissons à celui de toutes les femmes victimes de ces délits et comprenons leur détresse.

La justice doit se saisir de cette affaire et donner suite si la prescription n’est pas acquise.

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